
Synopsis :
Bridgewater (Massachusetts), 1967. Frederick Wiseman tourne Titicut Follies, son premier film, dans une prison d’État psychiatrique et atteste de la façon dont les détenus sont traités par les gardiens, les assistants sociaux et les médecins à l’époque. Ce qu’il révèle a valu au film d’être interdit de projections publiques aux États-Unis pendant plus de 20 ans. Témoin discret et vigilant des institutions, Frederick Wiseman pose, avec Titicut Follies, les bases de ce qui fait son cinéma depuis 50 ans.
- Genre Documentaire
- Format Noir et blanc
- Langue Anglais
- Durée d’exécution 1h24
Mon avis avec spoiler :
On y découvre une prison psychiatrique de 1966. On y voit comment les médecins posent leurs interrogatoires. Comment les gardiens traitent les prisonniers tout comme les assistant sociaux. Les prisonniers des pédophiles, des « suicidés », des internés, des « retards-mentaux »…. Tous dans une même pièce pour que les gardiens vident leurs poches, les deshabillent et leurs redonnent des vêtements tout en les ignorant. On y voit la maltraitance des gardiens et de l’ensemble soignant. Lors du nettoyage de leur cellule, les prisonniers ne sont même pas habillés et les gardiens leurs parlent sans même leur donner un vêtement, les laissant dans le couloir. C’est pareil pour aller à la salle de bain ou au rasage, les prisonniers sont nus encore, et une fois de retour dans leur cellule pas un vêtement ! C’est un film fort, surtout lorsque le réalisateur zomme sur certaines prisonniers pour nous montrer leurs vrais visages. Tout aussi impressionnant, l’échange entre le médecin et ce soit-disant prisonnier schyzophrène. Ce que j’ai le moins supporté, c’est lorsque le médecin a sondé deux prisonniers par le nez parce qu’ils ne mangeaient pas depuis 3 jours. Le prisonnier nu encore une fois et tenu aux poignets avec des draps par les gardiens… Le medécin est passé par les deux narines. Lorsque la sonde vu mise, il a versé la nourriture pour le remplir, la scène est coupée par une scène de rasage plusieurs fois. On voit le prisonnier verser une larme. Une autre scène celle du coton pour refermer l’oeil d’un prisonnier décédé.



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