Le chant de nos filles, de Deb Spera


Synopsis :

1924, Caroline du Sud. Trois femmes à la croisée des chemins.

Alors que la région se remet encore de l'infestation de charançons qui a dévasté les plantations et l'économie, Gertrude, une mère de quatre enfants, doit prendre une décision immorale pour sauver ses filles de la famine et échapper à la mort aux mains d'un mari violent. Retta navigue dans un monde difficile en tant qu'esclave affranchie de première génération, toujours employée par les Coles qui ont autrefois été propriétaires de sa famille. Annie, la matriarche de la famille Coles, doit faire face à la terrible vérité qui a déchiré sa famille. Ces trois femmes n’ont apparemment rien en commun ; elles sont pourtant liées par les terribles injustices qui sévissent depuis longtemps dans leur petite ville et auxquelles elles décident de faire face.

  • Editions Charleston (2020)

  • 400 pages

  • ISBN : 9782368125007



[LC] du mois d'octobre que j'ai proposé

Mon avis :

J'ai beaucoup aimé ce roman. On suit l'histoire de 3 femmes que tout oppose et que le destin réuni. On voyage également dans la Caroline du Sud de 1920. On suit à trois voix ce roman superbe.

Trois femmes : Gertrude, mère de 4 filles marié à un homme horrible; Annie, riche mais tout de même seule, et Retta, fille d'esclave, qui travaille pour Annie depuis des années. Elles vont toutes lutter à leur manière pour les générations futures, pour leurs filles. 

Un hommage à la solidarité féminine. Je veux y retourner !!!

 

Citations diverses :

  • - Shaker Rag est un enclos fermé Vous croyez que vous avez inventé la souffrance ? Les temps sont durs partout. Y suffit de traverser la rue pour voir que l'on est pas les seuls à avoir mal. Le chagrin ne fait pas de différence de couleur. Vous devriez toutes le savoir depuis le temps.

  • Ta présence, ton odeur ont disparu du jardin, de la cuisine, de notre lit. A ta place, y a un silence qui fait un boucan de tous les diables. C'est bizarre, pas vrai ? Qui aurait cru que le silence pouvait être bruyant? Pas moi, pas avant ton départ. C'est pas juste ta voix, Odell, c'est le chœur tout entier des voix qui n'est plus là. Depuis que t'es parti, c'est comme si tout le monde m'avait laissée en même temps.
  • Mon corps est le champ de bataille où mon mari se soulage de son mal.
  • Elle répétait toujours :
    - On naît tous pareils et on.meurt tous pareils, c'est un fait. Mais quand on est Noir, faut faire attention à ce qu'on dit. Ce qu'on dit ne peut pas se reprendre, ce qui est fait ne peut pas être défait, et ce que les Blancs font, c'est pas nos oignons. On est sur cette terre pour travailler, c'est tout. Si votre père et vos frères avaient su se contenter de ça, ils seraient encore là aujourd'hui.

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