
Libre et dévouée jusqu'au sacrifice. N'obéissant qu'à ses indignations. Profondément insoumise. L'histoire de Madeleine Pauliac, médecin et lieutenant, est celle d'une incroyable combattante. En juillet 1945, quelques semaines après la déroute nazie, elle prend la tête à Varsovie de l'Escadron bleu : onze Françaises de la Croix-Rouge d'à peine vingt ans qui, inlassablement, le jour comme la nuit, rapatrient les blessés français et volent au secours des rescapés des camps de concentration, de Majdanek, en Pologne, à Dachau, en Allemagne. Chaque jour, avec ses coéquipières, Madeleine Pauliac fait face à l'horreur, au désespoir, à la violence de soldats russes qui n'ont pas hésité à violer des religieuses polonaises. Plusieurs d'entre elles se retrouvent enceintes. Dans le plus grand secret, Madeleine Pauliac les aide à accoucher. C'est ce drame que raconte le film d'Anne Fontaine Les innocentes.
Avec l'Escadron bleu, Madeleine Pauliac accomplit plus de deux cents missions de sauvetage en Pologne, n'hésitant pas à " kidnapper " des blessés français dans des hôpitaux russes. Jusqu'à ce jour de février 1946 où elle périt en voiture, sur une route verglacée près de Varsovie. Une vie brisée... au service des autres.
Mon avis :
Récit d’une femme forte, combattante, et dévouée à travers ses actions pendant la guerre. Philippe Maynial, qui n’est d’autre que son neveu, retrace ainsi son épopée grâce aux témoignages de sa mère, et d’articles qu’il trouve ici et là. L’auteur décrit son parcours, de son commencement à son engagement volontaire puis à l’arrivée à sauver des vies venues tout droit des camps de concentration. Et aussi, son aide envers des religieuses polonaises. Un témoignage poignant qui fait réfléchir sur les actes de guerre dont le film « les innocentes » est inspirée.



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